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Rampes du Loch : retour sur le diagnostic forestier

Cet été, sur le quai Abbé Joseph Martin, des arbres, qui représentaient une menace pour la sécurité du public, ont été abattus, après diagnostic forestier. Forte de cette expérience, et soucieuse de préserver l’ensemble de son patrimoine arboré, la Ville a lancé un diagnostic et plan de gestion de l’ensemble des 6 marronniers et 4 tilleuls implantés sur les Rampes du Loch, site patrimonial très prisé des alréens et alréennes ainsi que des visiteurs. Les conclusions de l’expertise, conduite en décembre par un prestataire mandaté par la Ville, ont été communiquées à la Ville. En voici les résultats.

Aucun abattage mais des mesures pour renforcer la santé de certains des arbres

Le diagnostic a été réalisé sur 6 marronniers et 4 tilleuls, âgés de plus de 100 ans, préalablement identifiés au regard des défauts qu’ils présentaient sur les troncs et charpentières.
Dans son compte-rendu, l’expert relève d’abord l’enjeu sécuritaire majeur du lieu, très fréquenté, en même temps que la valeur paysagère et patrimoniale remarquable des arbres qui y sont implantés. Après analyse de l’état physiologique et mécanique de chacun des arbres, du risque associé à la probabilité de rupture physique et/ou mécanique de l’arbre, de son pronostic vital, aucun abattage n’est préconisé. Par contre, chacun de ces arbres doit faire l’objet de mesures particulières : pose d’un haubanage d’une charpentière ou de l’axe principal (mise en sécurité et pérennisation des sujets) OU/ET d’une taille d’allègement ou d’entretien.

Un plan d’action déjà en œuvre

La Ville dispose d’une année pour réaliser les mesures de mise en sécurité préconisées par l’expertise remise en décembre. Un contrôle en hauteur des défauts sera par ailleurs effectué, tous les deux ans, sur chacun des arbres. Des actions en faveur de la préservation de ce patrimoine arboré ont déjà été entreprises courant février 2022. Par ailleurs, l’expertise a révélé « une dégradation significative du sol au pied des arbres » due à la « la forte fréquentation [du site] par les piétons », dont le piétinement érode et tasse le sol, perturbe la circulation de l’eau et des nutriments, affecte l’ancrage des arbres et leur système d’alimentation. Une réflexion sera prochainement menée sur le sujet pour limiter cet impact (balisage du sentier, périmètre de protection...).

Les modalités de l’expertise forestière

L’expertise est d’abord menée visuellement par rapport à l’aspect à la fois physiologique et mécanique de l’arbre. Cette méthode peut-être complétée d’un examen approfondi s’appuyant sur des tests de traction, une visite du houppier par le grimpeur... L’intervention évite autant que possible l’utilisation d’outils intrusifs de diagnostics, pouvant être vecteurs de contaminations et risquant d’affaiblir l’arbre.